Jules VALENTIN

Ciel, océan, rivages et horizons, sont assemblés dans la solitude des heures indécises, matinales ou crépusculaires.

La lumière semble surgir d’il y a longtemps, d’un lointain dupliqué par la mer. De la mer surgissent des chevelures d’écumes léchant le sable, s’accrochant aux galets, éclatant sur les rochers, et qui demeurent là, retenues dans l’instant.

Jules Valentin joue du stable et de l’instable. Il ordonne et rassemble des lieux électifs dans des images aux couleurs raréfiées, profondes et argentées.

Leur vue suggère une fraîcheur comme apportée par le souffle du large, le mouvement de la mer, ou par le glissement puis l’arrêt du temps.

 

John Burnell, 2016